Ambitieux, travailleur et passionné, il incarne la nouvelle génération d’opticiens qui misent sur la formation continue et l’énergie pour aller toujours plus loin.
Younes EL KARKRI a partagé avec Lopticomaroc ses points de vue sur le secteur de l’optique et sur ses expériences.
1. Montrez votre vision et votre expérience
Après un excellent parcours scolaire jusqu’au baccalauréat, j’ai poursuivi mes études supérieures à la Faculté des Sciences et Techniques de Tanger. Par la suite, j’ai choisi d’intégrer une école d’optique à Rabat, où j’ai découvert que ce métier est avant tout une mission humaine avant d’être une activité commerciale. Ma priorité a toujours été la santé visuelle de l’individu avant toute autre considération.
Cette vision m’a valu d’être distingué lors du concours L’Opticien de l’Année 2025, une reconnaissance qui accompagne l’obtention de mon premier diplôme.
➡️ 2. Qui vous a le plus inspiré dans le métier d’opticien ?
J’ai eu l’honneur d’être inspiré par Monsieur Abdellatif Raouak, une figure de référence dans ce noble métier.
Ses visions innovantes, son engagement et son approche humaine de l’optique ont profondément influencé ma manière de voir ce domaine et m’encouragent à contribuer, à mon tour, au développement et à l’encadrement de la profession.
➡️ 3. Quel conseil donneriez-vous à un jeune opticien qui débute ?
Mon conseil principal : ne jamais arrêter d’apprendre.
Un opticien débutant doit investir dans une formation continue, non seulement sur l’aspect technique, mais aussi sur le côté commercial, essentiel dans notre carrière.
Comme notre travail repose sur l’achat et la vente, il est indispensable de maîtriser de nouveaux outils : réseaux sociaux, création de contenu, communication digitale, etc.
Mes études en informatique m’aident énormément à rester précis et à utiliser ces outils pour développer ma pratique.
➡️ 4. Une situation difficile que vous avez dû surmonter
Dans ce métier, j’ai traversé de nombreuses difficultés, mais la plus marquante reste le manque de partage d’information.
Beaucoup de professionnels hésitent à transmettre leurs connaissances, surtout aux débutants.
J’ai dû surmonter de nombreux obstacles pour accéder à des informations précieuses, et cela m’a poussé à vouloir contribuer à une optique plus ouverte, plus solidaire et plus formatrice.
➡️ 5. Comment imaginez-vous l’avenir de l’optique au Maroc ?
Je vois un avenir prometteur pour l’optique au Maroc, à condition d’apporter quelques ajustements pour mieux organiser le secteur.
Il est essentiel de renforcer les efforts visant à réduire le désordre et à protéger notre profession contre les pratiques parasitaires.
Avec des règles plus claires et un meilleur encadrement, l’optique marocaine peut atteindre un niveau très élevé.
➡️ 6. Partagez une idée pour innover dans le domaine
Puisque j’ai personnellement souffert du manque de transmission du savoir, je propose une véritable réforme :
👉 que les écoles d’optique collaborent avec les opticiens du terrain pour offrir aux nouveaux diplômés une séance d’entraînement pratique obligatoire, leur permettant de découvrir la réalité du métier.
Cela garantirait une formation plus complète, plus professionnelle et plus utile pour tous, tout en favorisant l’innovation et l’esprit de service.



