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Catégorie : L’Ordonnance

Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A34-PVO, PVP et Grilles

Existent: PVO = Prix de Vente Opticien PVP = Prix de Vente Public PVC= Prix de Vente Conseillé Le PVP et PVC sont les mêmes. Entre PVP et PVO y a le coefficient multiplicateur. Cliquez sur le lien ci dessous: Toujours consulter les limites de fabrication de tel ou tel verre en consultant les grilles de fabrication . Chaque produit a ses limites en cylindre et en sphère et même en colorations et traitements. La facturation toujours en cylindre positif Cylindre Max +4.00 ( Norme ) Suppléments si hors normes Tous les fournisseurs mettent à disposition aux professionnels de la vue un catalogue PVO et PVP ou PVC. Ci dessous grille avec bases : « VRP » est le sigle de « Vendeur, Représentant et Placier » ou Commercial est à votre disposition pour expliquer le catalogue et les conditions générales de ventes. A titre d’information , INDO met à la disposition des opticiens Marocains son catalogue 2022 à partir de 09 Mai . Attention : Seul l’opticien doit avoir et savoir le PVO et l’assistante que le PVP

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A32-Les méridiens au frontofocomètre

La puissance d’un verre sphérique  Lorsque le verre est sphérique, sa puissance est identique dans tous les méridiens.  Les méridiens principaux d’un verre astigmate  Lorsque le verre est astigmate, sa puissance varie en fonction du méridien. Parmi les différentes puissances du verre on distingue les valeurs les plus extrêmes. Elles sont nommés : Puissances principales.Les puissances principales sont placées sur des axes appelés : Méridiens Principaux. Les méridiens principaux sont perpendiculaires entre eux.Sur cette exemple les puissances varient entre -1,00  et -2,00. Le cylindre d’un verre astigmate La différence algébrique entre les puissances des méridiens principaux est la valeur du cylindre, en valeur absolue.Dans l’exemple ci-dessus le cylindre est de : 1,00. Les frontofocomètres peuvent aussi mesurer l’astigmatisme des verres mais à condition que cet astigmatisme soit régulier, c’est à dire un astigmatisme présentant deux méridiens de puissance perpendiculaires. Si on essaye de mesurer au frontofocomètre la puissance d’un verre progressif en dehors des zones stabilisées (vision de loin, vision intermédiaire ou vision de près), on obtient généralement du fronto un message d’erreur du style « erreur de mesure » ou « surface irrégulière » et sur un fronto manuel à réticule, il est alors impossible d’obtenir une image nette du réticule. On ne peut donc mesurer que des puissances sphériques ou des astigmatismes réguliers (sous la forme d’une sphère et d’un cylindre). Frontofocomètres manuels :  Ils utilisent un principe purement optique. Ils sont de moins en moins utilisés car ils demandent une certaine habitude pour être utilisés correctement et obtenir des mesures précises et sont petit à petit détrônés par les appareils électroniques.   1 – Oculaire  2 – Réticule  3 – Objectif  4 – Télescope de Kepler  5 – Système de blocage du verre   6 – Verre à mesurer  7 – Objectif du collimateur  8 – Mire mobile éclairé  9 – Source de lumière10 – Collimateur11 – Mécanisme12 – Bouton de focalisation gradué en dioptries13 – Manette pour orienter la mire Principe : La mire 8, éclairé par la source de lumière 9, peut être déplacé à l’aide du bouton 12. Pour effectuer la mesure, il faut tourner le bouton 12 qui déplace la mire 8, de manière à ce que le collimateur 7 donne une image de cette mire, au foyer du verre à mesurer. Le verre à mesurer rejette alors l’image de la mire à l’infini. L’image qui ressort du verre mesuré, à l’infini, est projetée sur le réticule 2 grâce à l’objectif 3. L’oculaire 1 permet de visualiser l’image de la mire 8 projetée sur le réticule 2. Frontofocomètres électroniques :  Différentes techniques sont utilisées :Certains appareils envoient 4 faisceaux laser à travers le verre à mesurer. Les 4 faisceaux sont récupérés sur un capteur CCD et leur position indiquent la puissance du verre. D’autres appareils projettent un cercle lumineux à travers le verre à mesurer. L’image obtenue à la sortie est un soit cercle pour les verres sphériques soit une ellipse pour un verre torique. Les dimensions de l’ellipse (ou du cercle) donne la puissance du verre sur chaque méridien et l’orientation de l’ellipse l’axe du cylindre. Ces appareils analysent l’image à la sortie du verre pour en déduire la puissance. Certains frontofocomètres électroniques mesurent la puissance à l’aide d’un faisceau laser utilisant une lumière infrarouge. Pour donner la mesure correspondante dans la lumière verte (546.07 nm), il faut indiquer à ces appareils, le nombre d’Abbe du verre à mesurer. L’appareil peut alors corriger sa mesure par un calcul. Beaucoup de ces appareils permettent aussi de mesurer les écarts pupillaires et certains d’entre eux peuvent en plus mesurer d’autres éléments comme la transmission du verre dans l’UV par exemple. Les « Mappers » sont des appareils capables de donner une cartographie complète de la puissance et des astigmatismes sur toute la surface d’un verre. Ce ne sont plus réellement des frontofocomètres et ils ne donnent pas toujours la puissance frontale mais souvent la puissance vraie (par rapport aux plans principaux). En effet, sur ce type d’appareil, le verre est posé à plat sur une table de mesure, et pour obtenir une puissance frontale arrière, il faut indiquer les paramètres géométriques du verre (diamètre, courbures de la face avant et face arrière) pour leur permettre de déterminer la position de la face arrière par rapport au plan d’appui du verre.

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A31-Accommodation et déficit de vision

Le punctum proximum est le point le plus proche que peut voir l’oeil de façon nette en accomodant (de l’ordre de 7 cm pour l’oeil emmétrope) Le punctum remotum est le point le plus éloigné qu »un oeil peut percevoir comme net. Chez un emmétrope, ce point est à l’infini; l’oeil emmétrope voit donc net et sans effort  à l’infini (en pratique au delà de 5 mètres),  Rappel scolaire: Déficit de la vision : Relation théorique âge et degré de presbytie Le tableau Ci dessous (1) rappelle la relation la plus communément admise entre l’âge et le degré de Presbytie, pour des sujets normaux. On voit sur ce tableau que jusqu’à l’âge de 53 ans, le presbyte a en moyenne une accommodation restante supérieureou égale à 1,75D et que l’addition lui permettant de bénéficier d’un Proximum à 0,28m, est inférieure ou égale à 1,75D. En revanche, après 53 ans, son accom-modation restante est en général inférieure à 1,75D, et en conséquence l’addition lui permettant de bénéficier d’un Proximum à 0,28m, est supérieure à 1,75D[1]. Presbytie et parcours d’accommodation Les abaques simplifiés(tableau 2), appliqués à des yeux emmétropes ou amétropes parfaitement corrigés, illustrent l’incidence du degré de Presbytie sur le parcours d’accommodation. La distance de vision nette qui sépare le Punctum Proximum(PP) du Punctum Remotum (PR) s’amenuise avec l’âge. Chez le presbyte, il faut analyser le parcours d’accommodation sans addition et avec addition[1]. Selon ces abaques, un presbyte qui possède une accommodation restante de 2,00D et qui bénéficie d’une addition de 1,50D peut voir nettement : •de 0,50m à l’infini avec sa correction VL (vision de loin), •et de 0,28m à 0,66m avec sa correction VP (vision de près).Il peut bénéficier d’une vision nette à 0,60m – distance de vision dite intermé-diaire (VI) – soit avec sa correction VL, soit avec sa correction VP, grâce au recouvrement possible des parcours de mise au point VL et VP. Cependant, pour effectuer une tâche prolongée à 0,60m, il sera plus confortable avec sa correction de VP.En revanche, un presbyte qui possède une accommodation restante de 1,00D et qui bénéficie d’une addition de 2,50D peut voir nettement : •de 1,00m à l’infini avec sa correction VL,•et de 0,28m à 0,40m avec sa correction VP.À 0,60m, il ne peut bénéficier d’une vision nette ni avec sa correction VL ni avec sa correction VP : il subit un déficit de mise au point entre 0,40m et 1,00m…Ainsi, dès la prescription d’une addition « supérieure à 1,75D », les parcours de mise au point VL et VP ne sont plus complémentaires. Pour corriger le déficit en vision intermédiaire (VI) sans pénaliser la VP, des verres progressifs ou des verres de Proximité s’imposent. Actuellement, les presbytes refusent les verres Trifocaux ou Bifocaux-VI/VP pour des raisons esthétiques et/ou de modernité.Enfin, pour des additions supérieures à 2,50D, le PR VP est inférieur à 0,40m, ce qui peut poser des problèmes posturaux en VP, en particulier lorsque la distance spontanée de lecture est supérieure ou égale à 0,40m (distance de Harmon)

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A30-Les aberrations

Définition : L’aberrométrie est une technique permettant de mesurer l’ensemble des aberrations de l’œil, y compris les aberrations de haut degré. Puissance et astigmatisme régulier :Pour comprendre le principe de l’abérrométrie, il faut d’abord rappeler quelques éléments de base :La puissancedioptrique est une variation régulière de l’effet prismatique sur une portion de surface, faisant diverger ou converger les rayons lumineux de ou vers un point. Dans un verre de lunettes, le prismevarie entre le centre et le bord. Un frontofocomètre mesure la puissance d’un verre sur une surface de 6 à 8 mm de diamètre (6mm pour un verre de contact). Si on réduisait ce diamètre on réduirait la variation prismatique entre le centre et le bord de la surface analysée et donc la précision de l’appareil. On peut facilement mettre ce phénomène en évidence sur un frontofocomètre manuel à réticule, en réduisant fortement le diamètre du faisceau lumineux de sortie, la mire paraît alors toujours nette sur une grande plage de puissance, on ne peut donc plus déterminer précisément la puissance du verre. A l’extrême, si on réduit la surface analysée à un point, il ne passerait plus qu’un seul rayon lumineux et on n’obtiendrait pas une puissance mais simplement l’effet prismatique en ce point. A l’inverse, si on agrandissait le diamètre de mesure, on ne pourrait plus mesurer les verres progressifs car on intégrerait dans la mesure la variation de puissance de la surface progressive et la mesure obtenue ne correspondrait à rien. Lorsque l’on parle de la puissance d’une surface, on considère que cette surface doit être parfaitement soit sphérique soit torique (ou encore cylindrique ou plane) et qu’elle est donc générée par des cercles avec au plus, deux méridiens principaux perpendiculaires l’un à l’autre. Tout autre type de surface ne peut définir une puissance. Pour s’en convaincre, il suffit d’essayer de mesurer au frontofocomètre la puissance d’un verre progressif en dehors des zones stabilisées (vision de loin, vision intermédiaire ou vision de près), on obtient généralement du fronto un message d’erreur du style « erreur de mesure » ou « surface irrégulière » et sur un fronto manuel à réticule, il est impossible d’obtenir une image nette du réticule. On ne peut donc mesurer que des puissances sphériques ou des astigmatismes réguliers (sous la forme d’une sphère et d’un cylindre). Le Tore génère un astigmatisme régulier Exemple de surface générant un astigmatisme irrégulier non mesurable au frontofocomètre L’abérrométrie a pour but de mesurer et quantifier l’ensemble des aberrations de l’œil. Le principe consiste à envoyer dans l’œil un front d’onde plan, correspondant à un faisceau de rayons parallèles provenant de l’infini. Dans un œil parfait, ce faisceau vient converger sur la rétine puis est réfléchie et ressort par la cornée sous la forme d’un front d’onde plan F comme le montre l’animation ci-dessous. Dans la réalité, le front d’onde à la sortie de l’œil est déformé et détermine l’ensemble des amétropies de l’œil et de ses aberrations de haut degré. Comme le front d’onde a parcouru deux fois le système optique de l’œil, il présente le double des aberrations de l’œil. L’abérrométrie consiste à mesurer la forme du front d’onde à la sortie de la pupille de l’œil. L’abérromètre mesure la distance en micromètre entre la surface du front d’onde et le plan du front d’onde idéal. Il est important de noter que la forme du front d’onde peut varier beaucoup en fonction du diamètre d’ouverture de la pupille. Plus la pupille est ouverte (en vision nocturne par exemple), plus on a de chance de voir apparaître des aberrations de haut degré. L’appareil est relativement simple à utiliser et la prise de mesure est très rapide mais comme toujours, la difficulté est de savoir choisir les conditions de mesure, le diamètre de pupille par exemple est un paramètre très influent sur le résultat des aberrations de haut degré. L’autre difficulté est bien sûr de savoir interpréter le résultat. Certains appareils comme celui ci-contre, sont aussi capables de faire une mesure de la topographie cornéenne sachant qu’une grande partie des aberrations sont dues à des déformations de la cornée.Notez que les mesures d’aberration sont données en microns par rapport au plan du front d’onde idéal car il n’y a pas de correspondance en puissance dioptriques pour ce type d’aberrations. Analyse de la mesure du front d’onde :Une fois le front d’onde mesuré, reste à savoir comment l’interpréter. Pour y parvenir, on va décomposer la surface du front d’onde en une somme de surfaces élémentaires qui vont correspondre à des aberrations élémentaires connues (défocalisation, cylindre, trefoil, coma,…). On va ensuite pouvoir quantifier chacune de ces aberrations grâce aux facteurs de Zernike. Ici le front d’onde analysé est la somme (de gauche à droite)d’un Trefoil + Aberration sphérique + Coma + Défocus Polynômes de Zernike :Les polynômes de Zernike sont un ensemble de fonctions mathématiques polynomiales permettant de décomposer des surfaces complexes en une somme infinie de surfaces élémentaires. Ces fonctions sont très souvent utilisées en optique pour analyser les fronts d’ondes. Ces fonctions sont notées : Où m est l’indice de fréquence angulaire et n est le degré du polynôme.On représente souvent un échantillon de cet ensemble de fonctions élémentaires sous la forme ci-dessous. Cette liste de surfaces de Zernike n’est pas exhaustive car il existe une infinité de degrés : On remarque que pour chaque degré, il existe les mêmes surfaces à droite et à gauche. Les surfaces du coté droit (avec m positif) sont tournées de 90° par rapport à leur symétrique de gauche (m négatif). En combinant ces deux surfaces, on peut obtenir le même type de surface mais avec n’importe quelle orientation.Lorsque le degré n est pair, la fréquence angulaire m est aussi paire. Degré 0 : Appelé « Piston », ce degré ne correspond qu’à un décalage et n’a pas de conséquence sur la vision.Degré 1 : Ces 2 aberrations correspondent à des anomalies de centrage et n’affectent généralement pas la capacité visuelle.Degré 2 : Ce degré correspond aux amétropies bien connues en lunetterie (myopie, hypermétropie et astigmatisme).Degré 3 : C’est le début des aberrations de haut degré. Il s’agit ici du Trefoil et de la Coma.Degré 4 : Il correspond au

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A29-L’équivalent sphérique

Les lentilles de contact torique sont cher parfois.On aura recours à la sphère équivalente. L’équivalent sphérique correspond à la puissance de focalisation effective de l’oeilsi seules les aberrations sphériques existent. Calcul de l’équivalent sphérique. SE = Sphère + ( cylindre /2) Exemple -2.00 (-1.00 à 90)………> SE = -2.00 +(-1/2)= -2.50 et si on convertit -2.50 c’est -2.50. -5.00(-1.00 à 90)………> SE= -5.00 +(-1/2)=-5.50 et si on convertit -5.50 c’est -5.25 d’après le tableau. Utiliser le lien ci dessous pour le calcul : https://www.aideopto.com/equisphe.html

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A28-Gain d’épaisseur

La règle est simple : plus l’indice est élevé et plus le verre sera mince et léger. Si les données de corrections indiquées sur l’ordonnance sont fortes et importantes, un indice d’amincissement élevé est conseillé. Plus l’indice d’épaisseur est élevé et plus le taux de déviation de la lumière sera important.  Formule de gain d’épaisseur : Ge= ((n2-n1)/(n2-1))*100 Exemple : Gain épaisseur entre 1.67 et 1.5 Ici n2=1.67 et n1=1.5 Ge= ((1.67-1.5)/(1.67-1))*100= (0.17/0.67)*100= 25 On gagne 25% en épaisseur entre 1.67 et 1.5. Sachez toutefois qu’il est inutile de choisir un indice d’amincissement élevé si votre correction ne le justifie pas. En effet, les procédés de fabrication font qu’une épaisseur minimale est toujours nécessaire. Par exemple si votre correction est de -1.00, vous aurez quasiment la même épaisseur en indice 1.50 et en indice 1.74. N.B: Ce sont les matériaux qui combinent à la fois un indice de réfraction élevé, une faible masse volumique et la faculté d’être surfacés minces qui permettent de réaliser les verres les plus minces et les plus légers. À ce jeu,ce sont les matériaux organiques d’indice élevé et de faible densité, et plus particulièrement le polycarbonate,qui apportent aujourd’hui la meilleure réponse. Vous pouvez consulter nos anciens articles concernant les épaisseurs:

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A27-Perçage

On ne perce essentiellement que les verres organiques ou polycarbonates. L’opticien utilise de petites perceuses équipées de forets ou d’alésoirs. Le perçage est alors réalisé manuellement ce qui nécessite de bonnes compétences et une certaine expérience. Une des difficulté est d’obtenir une parfaite symétrie entre les verres droit et gauche. Les ateliers de montage industriels utilisent des machines automatiques sophistiquées, pilotées par ordinateur. À SAVOIR Les différents montages de verres Une fois les verres terminés, il faut les ajuster à la monture choisie par le client pour finir les lunettes. Il existe trois montages possibles : Montage cerclé :  le verre est entièrement encerclé par la monture, Montage Nylor : le verre est maintenu à la monture dans sa partie basse par un fil de nylon, Perçage des verres : pour des lunettes dites « sans monture». Monture percée (Rimless) : Les branches et le pont de la monture sont directement vissés sur les verres, grâce à des trous percés dans les verres. La tranche des verres est usinée plate et généralement polie (on parle alors de montage glace). Le verre doit alors répondre à deux contraintes d’épaisseur, il doit faire au moins 1.8 à 2.0 mm au point de perçage le plus mince et avoir au moins 0.8 à 1.2 mm d’épaisseur au bord pour ne pas risquer de blesser le porteur. Le verre ne doit pas être tranchant et il est donc indispensable de faire un contre-biseau en face interne Monture crantée : C’est une variante des montures percées, les branches et le pont sont aussi montées directement sur le verre. Le verre est maintenu par des trous et des encoches usinées sur le bord du verre (crantage). Pour certains modèles, les branches sont clipés dans un trou oblong percé dans le verre et maintenus par collage. De nos jours , les perceuses classiques sont démodés et ce sont des meuleuses automatiques et le télé débordage qui ont pris le dessus. De quoi consiste le télé débordage ou télé détourage ? Le télédébordage consiste à faire tailler le verre par un laboratoire de surfaçage. L’opticien scanne la monture dans son atelier et transmet au surfaceur les données de détourage et le contour de la monture en même temps que les données du verre. Il reçoit alors du laboratoire un verre déjà taillé et percé , prêt à être monté directement dans la monture. Vos bénéfices en magasin Des biseaux sur mesure prêts à être insérés en fond de drageoir Une qualité de perçage dernière génération Un rainage positionné à la demande Une finition de haute précision Gain de temps

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A26-Épaisseur spéciale

Cette fabrication spéciale permet d’adapter l’épaisseur du verre à des contraintes spécifiques de montage (montage percé, montage Nylor,…). Lorsqu’aucune indication n’est donnée au fabricant, les verres sont réalisés avec des épaisseurs standard (voir épaisseurs). On peut (dans certaines limites) demander au fabricant de réaliser une épaisseur spéciale au centre ou au bord pour diverses raisons qui seront évoquées ci-après. Une épaisseur spéciale correspond toujours à une contrainte d’épaisseur minimale. Le fabricant peut fort bien livrer un verre plus épais si une autre contrainte vient limiter l’épaisseur du verre lors du calcul. Par exemple, si vous demandez un verre PLAN avec 1mm au bord, vous recevrez sans doute un verre qui fera 2 mm au bord car c’est l’épaisseur au centre minimale du fabricant qui viendra surcharger votre contrainte. On peut parfois demander une épaisseur au centre ET au bord mais c’est alors uniquement la plus contraignante qui sera prise en compte. Selon le type de montage, on peut avoir besoin d’une épaisseur spéciale au bord le plus mince. La liste ci-dessous donne les épaisseurs les plus couramment utilisées par les opticiens. Il s’agit ici des épaisseurs du verre au bord le plus mince, une fois taillé à la forme de la monture. Si l’opticien veut prendre plus ou moins de risque au montage, il peut demander une épaisseur plus mince ou plus épaisse que celles indiquées ci-dessous : Monture cerclée métal : 0.8 à 1.0 mm au bord le plus mince. Monture cerclée plastique : 0.6 à 0.8 mm au bord le plus mince. Monture à fil nylon (style Nylor) : 1.6 à 1.8 mm au bord le plus mince. Monture percée (ou crantée) : 1.8 à 2.2 mm au point de perçage le plus mince et 0.8 à 1.2 mm d’épaisseur au bord le plus mince pour ne pas risquer de blesser le porteur (un bord plus mince risquerait d’être trop coupant). Monture percée sur la tranche : Ici le verre est percé sur sa tranche et les branches sont vissées dans le bord du verre, ce qui nécessite une épaisseur de 3 à 4 mm au bord, au niveau des points de perçage. Il existe beaucoup d’autres types de montures qui nécessitent des épaisseurs différentes de celles que je viens indiquer. Si on ne transmet pas au fabricant les données de la monture, les épaisseurs sont appliquées au bord du verre non détouré et une fois détouré, l’opticien risque d’avoir une épaisseur plus importante que prévue. L’épaisseur spéciale est donc souvent associée à une autre fabrication spéciale : Diamètre spécial : On indique alors un diamètre au plus près du calibre (en se laissant une petite marge d’ 1 à 2 mm tout autour pour le taillage). Ce n’est pas la solution optimale mais c’est assez simple à commander. Verre précalibré : C’est la solution optimale qui garantie d’obtenir le verre le plus mince possible et qui répond parfaitement aux contraintes de montage. Il faut ici transmettre le dessin et les cotes du calibre de la monture et les cotes de montage. On peut toutefois avoir besoin d’une épaisseur spéciale pour d’autres raisons : Equilibrage : Lorsque les deux verres ont une épaisseur très différente, l’opticien peut demander une épaisseur spéciale (généralement au centre d’un des deux verres) pour les équilibrer en épaisseur mais aussi en poids. Les fabricants proposent souvent une option d’équilibrage mais on peut ne pas la trouver à sa convenance. Réalisation d’un verre Iséïconique (voir aniséïconie) dont l’épaisseur spéciale a pour but de modifier son grossissement. Son épaisseur est calculée en fonction du grossissement souhaité. Trempe sur verre minéral : Bien que les verres minéraux soient tombés en désuétude, il est possible de tremper un verre minéral pour le rendre plus résistant au choc. Pour réaliser la trempe il faut une épaisseur minimale au centre de 2 mm.

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Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A25-Mesures par défaut

Les mesures nécessaires et obligatoires Votre spécialiste de l’optique réalise des mesures sur les verres afinque ces derniers soient parfaitement adaptés à la monture choisieainsi qu’à vos yeux. Il repère le centre optique et l’axe du verre,pour les positionner correctement par rapport à la monture, entenant compte de votre écart pupillaire et de la hauteur de centrage. Les demi-écarts pupillaires Ceux-ci se mesurent à l’aide d’un pupillomètre ou d’un réglet. Ilspermettent de centrer le verre sur le plan horizontal. Il faut savoirque le centre optique du verre doit correspondre au mieux avec lecentre optique de l’œil. Grâce au pupillomètre à reflets cornéens,votre opticien peut obtenir une mesure précise de ce centre aumillimètre près. La hauteur de centrage Que ce soit pour les verres unifocaux ou les verres multifocaux, ilest nécessaire de mesurer leur hauteur afin d’optimiser le confortvisuel du porteur. Si cela est obligatoire pour les verres à fortecorrection ou les verres progressifs, cela reste facultatif pour lespetites corrections unifocales (en dessous de 3 dioptries).La hauteur de centrage permet, notamment pour les verresprogressifs, de situer la hauteur de la pupille afin de centrerverticalement le verre pour la vision de loin. En effet, un verre centrétrop haut ou trop bas sera inutilisable pour le porteur.À ces deux mesures importantes s’ajoutent plusieurs mesurescomplémentaires. La distance verre-œil (DVO) Ce paramètre permet de connaître la distance exacte entre la facearrière de votre verre et le sommet de la cornée. Cette distancepeut faire varier la puissance du verre. L’angle pantoscopique C’est l’angle que fait la face de vos lunettes par rapport au planvertical (90° par rapport au sol) lorsque la monture est placée sur lenez du porteur et que celui-ci regarde au loin. La mesure de cetangle permet de compenser les astigmatismes induits parl’inclinaison du verre. L’angle de galbe (ou angle de cintre) Le port quotidien d’une monture la galbe plus ou moins sur votrevisage. Cela a un impact sur la position des verres une fois ceux-cimontés sur votre monture. L’axe du regard n’est plus tout à faitperpendiculaire au plan du verre. La mesure de cet angle permet dediminuer l’astigmatisme et le prisme induit par ce décalage. La distance de lecture Elle permet d’optimiser le positionnement latéral de la zone devision de près pour plus de précision lors de la lecture prolongée. Le cap de tête ( ancienne mesure ) Cela permet de corriger l’écart pupillaire suivant la position de votretête. Certains porteurs ont un port de tête naturel légèrement tournésoit à gauche soit à droite, ce qui modifie sensiblement les valeursdes demi-écarts pupillaires. Le coefficient tête-œil Lorsque vous regardez quelque chose, vous avez plutôt tendance soit à tourner la tête (céphalonaute) soit à tourner les yeux (visionaute). Cette mesure détermine à quelle catégorie vous appartenez. Elle permet d’identifier votre empreinte visuelle et permet au fabricant de façonner un verre correspondant à vos habitudes visuelles. Une fois toutes ces valeurs obtenues, votre opticien place la monture sur la machine, laquelle mesure chacun des éléments la composant, et les affiche sur un écran. Après avoir indiqué les données des mesures effectuées sur votre œil, il pose le verre sur l’appareil. Le centreur peut alors faire ses calculs ! D’autres mesures existent : Le centre de rotation de l’oeil ( CRO) Oeil Directeur Voici les valeurs moyennes les plus utilisées qu’il faut avoir en tête. Inclinaison de la monture : 8° Distance verre-oeil : 12 mm Galbe de la monture : 10° Distance de lecture : Entre 40 et 33 cm

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