
Le 23 juin 2025, les opticiens marocains ont observé une grève nationale pour exprimer leur mécontentement face à la situation actuelle de leur profession. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de tensions sociales croissantes au Maroc, marqué par une série de grèves et de manifestations dans divers secteurs. Contexte de la grève des opticiens Les opticiens du Maroc, représentés par le Syndicat professionnel national des opticiens du Maroc (SPNOM), ont dénoncé plusieurs problèmes affectant leur profession. Parmi leurs principales revendications figurent :fr.le360.ma Malgré les dispositions de la loi 45.13 adoptées en 2019, ces mesures n’ont pas été mises en œuvre, ce qui a conduit le SPNOM à intensifier ses actions, incluant des sit-in et des grèves.fr.le360.ma+1lematin.ma+1 Mobilisation et soutien La grève du 23 juin 2025 a été précédée par un sit-in le 12 juin devant le ministère de la Santé. Les opticiens ont également prévu d’autres manifestations pour faire entendre leurs revendications. Cette mobilisation s’inscrit dans un climat social tendu, où plusieurs secteurs, dont la santé, ont organisé des grèves pour protester contre des conditions de travail jugées insatisfaisantes.fr.le360.ma+1lematin.ma+1 Perspectives Les opticiens marocains ont exprimé leur volonté de poursuivre leurs actions si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Ils appellent à une réforme en profondeur de leur profession, incluant la création d’un ordre professionnel et une révision du système de formation. Le gouvernement n’a pas encore répondu de manière significative à ces demandes, laissant planer l’incertitude sur l’évolution de la situation.lematin.ma+2fr.le360.ma+2lematin.ma+2 Cette grève des opticiens s’inscrit donc dans un mouvement social plus large au Maroc, où divers secteurs expriment leur mécontentement face à des conditions de travail jugées précaires et à un manque de dialogue avec les autorités.leseco.ma
Dans le quotidien des opticiens, la gestion des ordonnances ophtalmiques et des relations commerciales avec les fournisseurs constitue un équilibre délicat, souvent méconnu du grand public. Des prescriptions parfois difficiles à exploiter Dans certains cas, les ordonnances présentent des éléments ambigus ou incomplets, ce qui peut entraîner des difficultés pour assurer une adaptation optimale des verres correcteurs. Loin de remettre en question la compétence des prescripteurs, ces situations soulignent plutôt la complexité croissante des besoins visuels des patients et l’importance d’une communication fluide entre les différents professionnels de la filière visuelle. Pour garantir une prestation de qualité, l’opticien doit parfois faire preuve d’analyse et de précision, tout en respectant strictement la prescription médicale. Ces ajustements nécessaires – dans le respect de l’éthique et du cadre réglementaire – illustrent le rôle technique et central que joue l’opticien dans la chaîne de santé visuelle. Relations fournisseurs : entre attentes et réalités du terrain Face à ces défis, les opticiens se tournent naturellement vers leurs fournisseurs pour garantir des produits adaptés et de qualité. Dans ce contexte, des demandes d’avoir, de remplacement ou de remises peuvent survenir, notamment lorsque certaines fabrications ne correspondent pas exactement aux besoins cliniques du patient ou en cas de défaut de conformité. Ces démarches ne sont pas des revendications abusives, mais le reflet d’une volonté constante de satisfaire au mieux les attentes des porteurs. Elles participent à une logique de service, de fidélisation et de sérieux professionnel. Conclusion Le métier d’opticien ne se résume pas à la vente de lunettes. C’est un métier de santé technique et relationnel, au carrefour de plusieurs responsabilités : interpréter une ordonnance, répondre aux besoins visuels des patients, et entretenir des partenariats efficaces avec les fournisseurs. Chaque acteur de cette chaîne a son rôle, et c’est dans la complémentarité et le dialogue que naît la qualité du service rendu au patient. Événements scientifiques, culturels ou techniques au Maroc
1. Définition Les verres traités anti-buée (ou antifog) sont des verres ophtalmiques ou de protection sur lesquels on applique un traitement ou un revêtement empêchant la formation de buée. Ce phénomène, dû à la condensation de l’humidité, est courant lors de changements brusques de température ou du port de masques. 2. Avantages ✅ Confort visuel accru ✅ Sécurité ✅ Durée d’efficacité ✅ Entretien simple 3. Inconvénients ❌ Traitement parfois temporaire ❌ Incompatibilité avec certains traitements ❌ Coût supplémentaire ❌ Entretien spécifique 4. Utilisations recommandées 5. Conseil aux opticiens ✔ Proposer le traitement anti-buée comme option complémentaire utile selon le mode de vie du client.✔ Expliquer la différence entre traitement permanent et traitement activé par spray.✔ Recommander les produits d’entretien spécifiques adaptés au traitement.
Les verres optiques et ophtalmiques pour la conduite de jour et de nuit sont conçus pour améliorer la vision, le confort et la sécurité en réduisant l’éblouissement, en améliorant les contrastes et en optimisant la perception visuelle dans des conditions spécifiques. Voici un aperçu complet : 🕶️ 1. Verres pour la conduite de jour Ces verres sont conçus pour : Types de verres recommandés : 🌙 2. Verres pour la conduite de nuit Conduire de nuit nécessite des verres spécifiques pour réduire la fatigue visuelle causée par : Verres ou traitements recommandés : 🌗 3. Verres de conduite jour/nuit (polyvalents) Certains verres combinent technologies : ✅ Conseils professionnels
Quels sont les symptômes notoires de l’hypothyroïdie ? L’hypothyroïdie peut être causée par plusieurs facteurs, notamment : Les symptômes de l’hypothyroïdie peuvent varier d’une personne à l’autre, mais les plus courants comprennent : Quels sont les symptômes de l’hypothyroïdie sur la vue ? Concernant la vision, les symptômes peuvent être l’exophtalmie, la vision trouble et la sensibilité à la lumière. Certains patients peuvent ne ressentir aucun effet sur leur vision, tandis que d’autres peuvent éprouver des symptômes plus prononcés. Ces différences peuvent être liées à la gravité de l’hypothyroïdie, mais aussi, aux antécédents médicaux de chaque individu et à d’autres facteurs liés à la santé oculaire. L’hypothyroïdie est un trouble de la glande thyroïde caractérisé par une insuffisance de production d’hormones thyroïdiennes. Elle impacte la vision, en réduisant les sécrétions lacrymales. Elle peut entraîner divers symptômes et requiert un traitement à vie par hormonothérapie substitutive. Le suivi médical régulier est essentiel pour maintenir un équilibre hormonal optimal et prévenir les complications éventuelles. Comment un opticien peut-il détecter des signes oculaires évocateurs d’une atteinte thyroïdienne chez un patient ?Réponses : œil saillant, rougeur conjonctivale, clignement réduit, gêne visuelle inexpliquée, etc. Pourquoi est-il important d’orienter un patient porteur de troubles visuels atypiques et de goitre vers un ophtalmologiste ou un endocrinologue ?Réponses : risque de complications oculaires graves, lien systémique entre thyroïde et muscles oculomoteurs, nécessité d’un traitement global… Quels troubles oculaires peuvent être associés à un goitre d’origine thyroïdienne (ex : maladie de Basedow) ?Réponses : exophtalmie, diplopie, œdème des paupières, sécheresse oculaire…
Question posée : “Est-ce que vous êtes prêt(e) à payer plus cher pour des verres produits localement, même si la qualité est équivalente à des verres importés ?” Résultats du sondage : 1. La qualité est la priorité n°1 (84 %) La majorité écrasante des participants (84 %) se disent prêts à payer plus cher uniquement si la qualité est supérieure. Cela montre que les clients ne sont pas motivés par le patriotisme économique seul : leur décision est fondée sur la performance et la valeur réelle du produit.Implication : Toute promotion de verres, qu’ils soient locaux ou importés, doit impérativement prouver leur excellence (certifications, comparatifs, démonstrations techniques). 2. Une minorité engagée pour le local (12 %) Seulement 12 % des répondants déclarent être prêts à soutenir les produits locaux même si la qualité est seulement équivalente. Cette minorité peut représenter un segment de clients sensibles à l’impact social ou écologique de leurs achats.Implication : Pour séduire ce public, il faut valoriser la production locale (emplois, circuits courts, respect des normes, …). 3. Le prix seul ne suffit pas (0 %) Aucun participant ne privilégie uniquement le prix. Cela prouve que le public visé n’est pas attiré par les solutions bas de gamme et qu’un bon positionnement qualité/prix est mieux perçu qu’un simple bas prix.Implication : Inutile de se positionner comme l’option la moins chère. Il vaut mieux communiquer sur le meilleur rapport qualité/prix. 4. Un public globalement engagé (4 % d’indécis seulement) Le faible pourcentage d’indécis (4 %) montre que la majorité des votants ont une opinion claire sur la question. Cela reflète une bonne maturité du marché et un intérêt réel pour les enjeux de qualité et de provenance. Conclusion stratégique : Pour convaincre vos clients d’acheter local :
1. Types de verres selon le matériau 2. Traitements recommandés 3. Verres selon les corrections 4. Pathologies spécifiques et solutions optiques Pathologie Solutions de verres recommandées Myopie Verres amincis (indices 1.6, 1.67), éventuellement freinateurs de myopie (type INDO Superkid Miofocal,Zeiss MyoVision, Essilor Stellest, Hoya MiYOSMART). Hypermétropie Verres monofocaux + traitement antireflet. Astigmatisme Verres toriques sur mesure. Strabisme Parfois verres prismatiques, ou bifocaux si strabisme accommodatif. Amblyopie Verres correcteurs adaptés + parfois cache œil ou filtre Bangerter. Photophobie Verres photochromiques ou teintés. Nystagmus Verres avec centrage très précis, parfois traitement spécifique (ex : prismes). Troubles neurovisuels / DYSLEXIE Verres avec filtres colorés dans certains cas (sous supervision orthoptique). Myopie évolutive Verres freinateurs (Superkid Miofocal de INDO ,Stellest, MiYOSMART, MyoVision), port en continu.
Le Maroc confirme sa place de hub régional dans le domaine de la santé visuelle en accueillant l’édition 2025 du SIOOM – Salon International de l’Optique et de l’Optométrie. Cet événement professionnel de grande envergure se tiendra à RABAT, et réunira du 24 au 27 Avril (7ème Edition ) les principaux acteurs nationaux et internationaux de la filière optique. Un carrefour de l’innovation et du savoir-faireLe SIOOM 2025 réunira opticiens, optométristes, ophtalmologistes, distributeurs, fabricants et prestataires de services autour des dernières innovations en matière de lunettes, verres correcteurs, lentilles de contact, équipements de diagnostic et technologies digitales.C’est l’occasion pour les professionnels marocains de valoriser leur expertise, et pour les exposants étrangers d’identifier de nouveaux partenaires sur le marché nord-africain. Un programme riche et pointuL’édition 2025 prévoit des conférences scientifiques, ateliers techniques, et rencontres B2B autour de thèmes clés : santé visuelle préventive, nouvelles normes en optométrie, digitalisation du parcours client, IA au service de la vision, etc. Un rendez-vous stratégique pour les professionnelsLe SIOOM 2025 est un événement incontournable pour toutes les marques souhaitant se positionner sur le marché marocain et africain. Il permet aussi aux visiteurs d’échanger avec des experts, de découvrir les tendances du secteur et d’actualiser leurs connaissances techniques et commerciales.
Un constat : Au niveau National ; presque 90% des commerçants n’affichent pas le prix et pourtant le consommateur a droit à l’information . La motivation principale des commerçants à travers le non respect de ce mécanisme est de fixer les prix qu’ils veulent mais la loi 31-8 est là pour leur rappeler leur droit et devoir. Selon la loi n° 31-08 édictant des mesures de protection du consommateur : Article 3 : « Tout vendeur de biens, prestataire de services ou professionnel est tenu d’informer le consommateur sur les prix, les caractéristiques et les conditions de vente. » Les prix doivent être affichés de manière visible, lisible et en dirhams, toutes taxes comprises (TTC). En tant que professionnel de santé ET commerçant, l’opticien doit respecter : Affichage des prix des montures, verres, lentilles et prestations de service (ex : montage, réparation). Aucune pratique trompeuse n’est autorisée : le client doit savoir à quoi correspond chaque prix (monture seule, monture + verres, etc.). Pas d’affichage de “prix barrés” ou de “promotions” mensongères. Si tu vends en ligne, tu dois aussi : Afficher les prix TTC + les frais de livraison éventuels. Mentionner les conditions de vente (livraison, retours, garanties). Fournir un devis clair et détaillé avant toute commande. En cas de non-respect, les sanctions peuvent inclure : Des amendes administratives. Une fermeture temporaire du commerce. Des poursuites pour pratiques commerciales trompeuses. Sur le même sujet : https://snrtnews.com/fr/article/affichage-des-prix-un-devoir-bafou%C3%A9-par-les-commer%C3%A7ants#:~:text=La%20Loi%2031%2D08%20%C3%A9dictant,entre%202.000%20%C3%A0%205.000%20dirhams%22
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