E-mail

opticomaroc@gmail.com

Appelez-nous

(+212) 645 822 202

Catégorie : Entretiens exclusifs

Entretien exclusif avec Abdelhadi TOUATI JALLAB: réalités et défis du métier

Dans le cadre du concours « Opticien Marocain de l’Année », Abdelahdi TOUATI JALLAB( Spécialiste en santé visuelle ) a su conquérir à la fois le public et le jury, remportant le trophée de Communication & TV Lors d’un échange amical avec l’ opticien passionné, celui-ci nous a livré un aperçu sans filtre de l’évolution et des difficultés actuelles de la profession. Tout d’abord, cet opticien nous confie avoir été inspiré par un métier réglementé, ce qui lui a permis dès ses débuts de se structurer et de progresser dans un cadre clair. Il souligne l’importance d’avoir eu, au début de sa carrière, des contacts précieux avec la présidence de la FLEC (l’Association française des experts en lentilles de contact), ainsi qu’avec des experts canadiens. Ces échanges lui ont donné une vision plus large et plus experte de son métier. Cependant, il déplore aussi une souffrance de la profession liée au manque de régulation dans ce qu’il appelle le « chaînage » entre opticiens. En d’autres termes, l’absence de règles sur la manière dont les opticiens se succèdent ou collaborent crée un climat complexe. De plus, la multiplication des opticiens sur des plateformes comme TikTok, Instagram, YouTube ou Facebook a, selon lui, banalisé et quelque part dévalorisé le métier. Sans encadrement, on risque, dit-il, d’aboutir à un « arrêt cardiaque » du secteur, un peu comme ce qu’il observe en Tunisie d’après les témoignages de confrères tunisiens. Pour lui, il devient urgent de fédérer les différentes associations et de promouvoir une formation continue de qualité. Le secret professionnel se perd à travers les vidéos diffusées en ligne, et il insiste sur le fait qu’une vraie formation, spécifique et innovante, est nécessaire pour maintenir la qualité du métier. Enfin, il rappelle qu’au Maroc, l’un des grands défis reste l’adaptation personnalisée des verres progressifs, trop souvent standardisée au lieu de répondre aux besoins réels des patients. Innover, respecter le professionnalisme et ne pas courir uniquement après le gain rapide sont ses maîtres-mots pour l’avenir du secteur.

Read More »

Youness El Karkri : l’ambition, la formation et le dynamisme au service de l’optique marocaine

Ambitieux, travailleur et passionné, il incarne la nouvelle génération d’opticiens qui misent sur la formation continue et l’énergie pour aller toujours plus loin. Younes EL KARKRI a partagé avec Lopticomaroc ses points de vue sur le secteur de l’optique et sur ses expériences. 1. Montrez votre vision et votre expérience Après un excellent parcours scolaire jusqu’au baccalauréat, j’ai poursuivi mes études supérieures à la Faculté des Sciences et Techniques de Tanger. Par la suite, j’ai choisi d’intégrer une école d’optique à Rabat, où j’ai découvert que ce métier est avant tout une mission humaine avant d’être une activité commerciale. Ma priorité a toujours été la santé visuelle de l’individu avant toute autre considération.Cette vision m’a valu d’être distingué lors du concours L’Opticien de l’Année 2025, une reconnaissance qui accompagne l’obtention de mon premier diplôme. ➡️ 2. Qui vous a le plus inspiré dans le métier d’opticien ? J’ai eu l’honneur d’être inspiré par Monsieur Abdellatif Raouak, une figure de référence dans ce noble métier.Ses visions innovantes, son engagement et son approche humaine de l’optique ont profondément influencé ma manière de voir ce domaine et m’encouragent à contribuer, à mon tour, au développement et à l’encadrement de la profession. ➡️ 3. Quel conseil donneriez-vous à un jeune opticien qui débute ? Mon conseil principal : ne jamais arrêter d’apprendre.Un opticien débutant doit investir dans une formation continue, non seulement sur l’aspect technique, mais aussi sur le côté commercial, essentiel dans notre carrière.Comme notre travail repose sur l’achat et la vente, il est indispensable de maîtriser de nouveaux outils : réseaux sociaux, création de contenu, communication digitale, etc.Mes études en informatique m’aident énormément à rester précis et à utiliser ces outils pour développer ma pratique. ➡️ 4. Une situation difficile que vous avez dû surmonter Dans ce métier, j’ai traversé de nombreuses difficultés, mais la plus marquante reste le manque de partage d’information.Beaucoup de professionnels hésitent à transmettre leurs connaissances, surtout aux débutants.J’ai dû surmonter de nombreux obstacles pour accéder à des informations précieuses, et cela m’a poussé à vouloir contribuer à une optique plus ouverte, plus solidaire et plus formatrice. ➡️ 5. Comment imaginez-vous l’avenir de l’optique au Maroc ? Je vois un avenir prometteur pour l’optique au Maroc, à condition d’apporter quelques ajustements pour mieux organiser le secteur.Il est essentiel de renforcer les efforts visant à réduire le désordre et à protéger notre profession contre les pratiques parasitaires.Avec des règles plus claires et un meilleur encadrement, l’optique marocaine peut atteindre un niveau très élevé. ➡️ 6. Partagez une idée pour innover dans le domaine Puisque j’ai personnellement souffert du manque de transmission du savoir, je propose une véritable réforme :👉 que les écoles d’optique collaborent avec les opticiens du terrain pour offrir aux nouveaux diplômés une séance d’entraînement pratique obligatoire, leur permettant de découvrir la réalité du métier.Cela garantirait une formation plus complète, plus professionnelle et plus utile pour tous, tout en favorisant l’innovation et l’esprit de service.

Read More »

Entretien avec la Présidente de l’Association Marocaine de la Vision Solidaire (AMVS): Mme Ilham FARAH

7-Quels partenariats avez-vous développés avec les institutions, écoles ou acteurs du secteur de l’optique ? L’AMVS a développé plusieurs partenariats stratégiques avec différents acteurs du secteur de l’optique. Nous collaborons avec des institutions publiques et privées afin de coordonner des campagnes de prévention et d’améliorer l’accès aux soins visuels. Nous travaillons également avec des écoles et centres de formation en optique pour proposer des formations et ateliers pratiques destinés aux professionnels et aux étudiants. Enfin, nous entretenons des partenariats avec des laboratoires, fabricants et distributeurs d’équipements optiques afin de faciliter l’accès à du matériel de qualité lors de nos actions solidaires. Nous sommes fiers de l’ensemble des projets réalisés depuis la création de notre association. Chaque initiative a une importance particulière, car chacune contribue à améliorer la santé visuelle de la population et à valoriser la profession d’opticien. C’est la somme de ces actions, grandes ou petites, qui fait la force et la fierté de l’AMVS. Les opticiens marocains font face à plusieurs défis majeurs qui freinent le développement du secteur. Parmi eux figure d’abord la concurrence déloyale, due à la présence d’acteurs informels et non autorisés qui proposent des produits d’entrée de gamme souvent de qualité insuffisante. S’ajoutent à cela un cadre réglementaire encore flou, des conflits de compétences entre les différents intervenants de la santé visuelle et le risque de monopole de certaines structures au détriment des opticiens indépendants. Le marché reste fragile, notamment en raison de la faible reconnaissance du rôle de l’opticien, tandis que l’accès aux soins oculaires demeure difficile pour une partie de la population, en particulier dans les zones rurales. 10- Et sur le plan législatif?, Nous informons régulièrement nos membres des nouvelles réglementations et des évolutions juridiques qui concernent notre profession. Nous organisons aussi des rencontres et des sessions d’échanges avec les autorités compétentes afin de défendre les intérêts des opticiens et de faire entendre leur voix. Face à la concurrence, nous encourageons la solidarité et la coopération entre les membres plutôt que la rivalité. Nous les aidons à renforcer leur position sur le marché à travers des conseils en gestion, des partenariats, et la mise en valeur du savoir-faire opticien. Nous sensibilisons aussi à l’éthique professionnelle et à la qualité du service rendu aux patients.En matière de formation, nous proposons régulièrement des formations continues et des ateliers pratiques en collaboration avec des ophtalmologues et des experts du secteur. L’objectif est de permettre à chaque opticien de rester à jour face aux avancées technologiques et scientifiques, tout en améliorant ses compétences.En résumé, l’association agit comme un véritable pilier de soutien et de développement pour l’ensemble des opticiens, en les accompagnant dans tous les aspects de leur activité professionnelle. Suite aux défis cités précédemment auxquels le secteur de l’optique est confronté, la population a peu à peu perdu confiance en la profession d’opticien. C’est pourquoi il me semble essentiel de mettre en valeur son rôle, car l’opticien constitue un maillon indispensable de la chaîne de la santé visuelle.Son rôle consiste non seulement à proposer et délivrer la prescription optique la plus adaptée aux besoins du patient, mais aussi à le sensibiliser à la prévention des troubles visuels. Toutefois, les limites de son champ d’intervention doivent être clairement respectées : il est de notre devoir d’adresser le patient à l’ophtalmologue dès qu’un problème visuel sérieux est suspecté.D’où l’importance d’une formation solide et continue des opticiens, afin qu’ils puissent reconnaître précocement les troubles visuels, orienter le patient de manière appropriée et assurer une prise en charge complémentaire et coordonnée avec les autres professionnels de la santé visuelle.– Nos priorités sont :– La prévention et la promotion de la santé visuelle à travers des actions de dépistage et de sensibilisation.– Assurer la formation continue et la valorisation du métier d’opticien– L’organisation de caravanes médicales afin de faciliter l’accès aux soins et aux équipements pour les populations défavorisées.– Rôle essentiel de représentation et de plaidoyer, en défendant les intérêts de la profession et en participant à l’amélioration des politiques de santé oculaire. Sans une restructuration en profondeur du secteur de l’optique, je crains que la profession ne stagne, voire ne régresse. Or, cela serait préjudiciable non seulement aux opticiens eux-mêmes, mais aussi à l’ensemble de la chaîne de la santé visuelle, et, en définitive, aux patients.L’avenir de la profession dépend donc de la mise en place d’un cadre réglementaire clair, de la valorisation du rôle de l’opticien dans le parcours de soins, et du renforcement de la formation continue. Si ces conditions sont réunies, je suis convaincue que l’optique au Maroc pourra évoluer vers une pratique plus responsable, moderne et intégrée au système de santé. Je souhaite dire aux jeunes opticiens et aux futures générations de ne pas courir après le gain rapide et facile, mais de bâtir leur carrière sur des bases solides, avec patience, rigueur et passion.Il est essentiel de rester fidèle aux valeurs de la profession, de ne pas céder à l’informel, même s’il semble plus rentable à court terme. C’est en suivant la voie de l’éthique, de la qualité et du professionnalisme que nous pourrons redonner à notre métier toute sa crédibilité et sa noblesse.

Read More »

Portrait d’une opticienne engagée : éclairer les regards et toucher les cœurs

Dans le cadre du concours « Opticien Marocain de l’Année », THOUMI IBTISSAM, fondatrice d’Alnavision, s’est distinguée par son parcours exemplaire, sa passion et son engagement envers la profession.Figure inspirante du secteur, elle a su conquérir à la fois le public et le jury, remportant deux trophées prestigieux : le Prix du Public et le Prix de l’Excellence.À travers son témoignage, elle partage un parcours de persévérance et de vocation, une vision humaine et rigoureuse de l’optique, et un message fort destiné aux jeunes générations d’opticien THOUMI IBTISSAM – Fondatrice d’Alnavision « Éclairer les regards et toucher les cœurs » Q : Comment votre parcours vous a-t-il conduite vers l’optique ?Après mon baccalauréat scientifique, j’étais inscrite à une université au Québec, prête à vivre une nouvelle aventure. Mais ma famille, inquiète de me voir partir seule, a préféré que je reste. Ce choix a été décisif : il m’a poussée à chercher un métier à la fois scientifique, humain et concret.C’est ainsi que j’ai découvert l’optique, un domaine qui allie rigueur, précision et bienveillance. Q : Quelle a été votre principale source d’inspiration au début de votre carrière ?Mon inspiration vient d’une opticienne rencontrée à mes débuts. Elle m’a montré qu’on pouvait exercer ce métier avec professionnalisme, tout en gardant une grande indépendance et un profond respect pour les patients. Q : Vous avez mis votre carrière en pause à un moment donné. Comment avez-vous vécu cette période ?Après mon diplôme, j’ai mis ma carrière de côté pour élever mes enfants. Ces années loin du métier m’ont appris la patience et la persévérance. Lorsque j’ai voulu reprendre, j’ai rencontré des contraintes et peu de personnes étaient prêtes à m’aider. Mais je me suis battue, convaincue que quand on veut, on peut. Q : Comment avez-vous réussi à relancer votre carrière ?J’ai suivi des formations en ligne, participé à des stages, et j’ai fini par ouvrir mon propre magasin. Aujourd’hui, je n’hésite jamais à aider, surtout les jeunes opticiennes ou mamans qui croient qu’elles n’ont plus leur place dans ce métier.L’optique offre la flexibilité et la liberté de reprendre à tout moment — c’est ce qui rend ce métier si unique. Q : Y a-t-il une expérience qui vous a particulièrement marquée ?Oui. Une petite fille de ma famille, âgée de 4 ans et déjà porteuse de lunettes, présentait un problème à l’œil que personne n’avait détecté correctement. Quelques années plus tard, un glaucome sévère a été diagnostiqué. Cette situation m’a appris à écouter mon intuition et à ne jamais négliger le moindre signe. Q : Quelle est votre vision du métier d’opticien ?Je crois profondément que l’optique est un métier noble, même si certains en oublient parfois la valeur.Mon conseil aux jeunes opticiens : travaillez avec le cœur, soyez curieux, honnêtes et à l’écoute.Pour l’avenir, je rêve d’un Club des Opticiens du Maroc — un espace d’échanges, de conférences et de soutien pour unir nos forces, lutter contre l’informel et accompagner les étudiants.Ensemble, nous pouvons redonner toute sa chaleur et sa valeur à notre belle profession. ✨ Éclairer les regards et toucher les cœurs, voilà ma vision de l’optique.

Read More »

Mme ANNANE Widyane: Vision et Engagement dans le métier d’Opticien au Maroc

Lauréate du concours « L’Opticien Marocain de l’Année », Madame ANNANE Widyane incarne l’excellence, la passion et l’engagement qui font la force de la profession d’opticien au Maroc.À travers son parcours inspirant, elle illustre parfaitement la nouvelle génération d’opticiens marocains : compétents, innovants et profondément attachés aux valeurs humaines de leur métier.Son approche allie expertise technique, sens du service et volonté constante d’apprendre et de partager.Dans cet entretien, Mme ANNANE Widyane nous livre sa vision du métier, les sources de son inspiration, ainsi que ses espoirs pour l’avenir de l’optique au Maroc. 1. Quelle est votre vision du métier d’opticien et comment décririez-vous votre expérience ?Pour moi, l’optique est un métier profondément humain. Nous ne travaillons pas seulement sur la vision, mais aussi sur le regard — ce lien essentiel entre la santé, l’esthétique et la confiance en soi.Être opticien, c’est savoir écouter, comprendre et accompagner.Au fil des années, j’ai appris que chaque patient est unique et qu’il faut savoir conjuguer compétence, écoute et sensibilité. Mon expérience m’a également montré l’importance de la rigueur, de la formation continue et du sens du service dans l’exercice quotidien de notre profession. 2. Qui vous a le plus inspirée dans votre parcours professionnel ?Je suis profondément inspirée par les opticiens passionnés que je rencontre partout au Maroc : des professionnels dévoués, discrets mais animés d’une immense vocation de service.J’ai aussi été marquée par mes enseignants et formateurs, qui ont su transmettre non seulement un savoir technique, mais aussi une éthique de travail, une exigence et un véritable amour du métier. Leur exemple m’a appris que la vraie réussite se construit dans la constance, le respect du patient et la solidarité entre confrères. 3. Comment imaginez-vous l’avenir de l’optique au Maroc ?Je vois l’avenir de l’optique au Maroc avec beaucoup d’optimisme. Le secteur est en pleine mutation : la digitalisation, les visioconférences et la formation continue ouvrent des horizons passionnants.Mais cet avenir doit rester fondé sur la qualité, la compétence et l’éthique professionnelle.Je crois profondément que le Maroc a tout pour devenir une référence régionale en matière d’optique moderne, à condition de renforcer la collaboration entre opticiens, ophtalmologues et institutions de santé.L’Union Professionnelle des Opticiens (UPO) œuvre justement dans ce sens : faire évoluer le cadre, former les nouvelles générations et défendre la dignité de notre profession. 4. Quel conseil donneriez-vous à un jeune opticien qui débute ?Je lui dirais : sois curieux, passionné et persévérant !Ne cherche pas à aller vite, mais à aller bien. Le métier d’opticien est un équilibre entre savoir technique, sens clinique et relation humaine.La clé, c’est la formation continue : ne jamais cesser d’apprendre. Et surtout, travailler avec le cœur. Parce que lorsqu’on met de la passion dans son métier, la réussite suit naturellement. 5. Pouvez-vous partager une situation difficile que vous avez su surmonter et qui vous a marquée ?Je me souviens d’une période particulièrement stressante lors de l’organisation d’une caravane médicale et humanitaire : il nous manquait une grande partie de montures.Presque au dernier moment, un fournisseur m’a spontanément proposé de tout prendre en charge. Ce geste inattendu m’a profondément touchée.Il m’a rappelé que lorsque l’intention est sincère et tournée vers le bien, la providence finit toujours par ouvrir le chemin. 6. Quelle idée d’innovation aimeriez-vous partager pour faire évoluer le domaine de l’optique au Maroc ?Je rêve d’un écosystème marocain de l’optique connecté et collaboratif, où les opticiens, les écoles, les ophtalmologues, les orthoptistes et les institutions travaillent main dans la main.Concrètement, cela pourrait se traduire par la création d’une plateforme nationale de données visuelles pour mieux suivre la santé oculaire des enfants, des seniors et des populations à risque.Mais l’innovation passe aussi par la formation et la sensibilisation : créer des programmes pédagogiques modernes, accessibles et interactifs, pour préparer les opticiens de demain aux défis technologiques et humains du métier.

Read More »

Interview exclusive de Habib Raïch, double lauréat du concours Opticien Marocain de l’Année 2025

Finaliste du prestigieux concours Opticien Marocain de l’Année 2025, Habib Raïch s’est distingué par son parcours exemplaire, son engagement dans la formation et son professionnalisme reconnu par ses pairs.Lors de la cérémonie nationale, il a remporté deux trophées :🏆 Le Prix des Professionnels, décerné par ses confrères pour son influence et son rôle formateur dans le secteur.🏆 Le Prix de la Qualité et du Professionnalisme, saluant l’excellence de son travail, sa rigueur et sa contribution à la valorisation du métier d’opticien au Maroc. Dans cet entretien, il revient sur son parcours, ses inspirations, ses défis et sa vision de l’avenir de l’optique marocaine. Lopticomaroc : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Je suis Habib Raïch, opticien optométriste diplômé de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech.Je suis formateur en optique optométrique et santé visuelle, avec plus de 25 ans d’expérience dans le domaine.J’occupe actuellement le poste de Coordinateur Général du CNOL (Congrès National d’Optique et de Lunetterie) et je suis également Président de l’Association Marocaine des Opticiens (AMO). Lopticomaroc : Qu’est-ce qui vous a inspiré à choisir le métier d’opticien ? Tout a commencé lorsque j’étais en première année à l’université.Je souffrais de maux de tête lors de travaux visuels prolongés en vision de près.C’est alors que j’ai consulté un ophtalmologiste, qui m’a prescrit une correction de +0,50 en vision de près.Cette expérience m’a amené chez un opticien à Agadir (Izola Optique), dont l’accueil professionnel et les conseils m’ont profondément marqué.Ce fut une révélation : je venais de découvrir un métier alliant science, précision et service humain. Lopticomaroc : Comment s’est déroulé votre parcours académique ? À cette époque, je préparais un DEUG en Biologie-Géologie.Séduit par la dimension scientifique et humaine du métier, je me suis dit : « Pourquoi ne pas devenir opticien ? »Ce parcours m’a permis d’intégrer la Licence appliquée en Optique Optométrie à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, où j’ai pu allier rigueur scientifique et passion pour la santé visuelle. Lopticomaroc : Quels défis avez-vous rencontrés au début de votre carrière ? Les débuts n’ont pas été simples.Après l’obtention du diplôme universitaire, la SGG (Secrétariat Général du Gouvernement) refusait de nous délivrer les autorisations d’exercer.Grâce à la mobilisation des jeunes diplômés et à la création de l’Association des Opticiens Marocains, nous avons pu défendre nos droits et obtenir nos autorisations.C’est un moment fort de solidarité et de persévérance dans ma carrière. Lopticomaroc : Comment voyez-vous l’avenir de l’optique au Maroc ? Je suis très optimiste.Les jeunes opticiens marocains sont dynamiques, motivés et compétents.Il faut simplement leur donner l’opportunité d’agir et les encadrer efficacement.Mon message à la nouvelle génération est clair : La formation continue, la formation continue et encore la formation continue. Lopticomaroc : Selon vous, quelle place occupe l’innovation dans votre métier ? L’optique, c’est avant tout l’innovation.Je recommande vivement aux opticiens de se former au digital, car c’est l’avenir de notre profession.Il est essentiel de structurer l’utilisation des outils numériques en optique et d’adapter la réglementation à cette nouvelle réalité.Créer de nouveaux textes de lois encadrant la pratique digitale est indispensable pour accompagner cette transformation.

Read More »

Entretien exclusif avec “L’Opticienne Marocaine de l’année 2025”Mme FIRDAOUSSI Jihane

Mme Jihane FIRDAOUSSI ( Elue Opticienne Marocaine de l’année 2025) De Bruxelles à Casablanca, Jihane Firdaoussi a tracé un parcours inspirant fondé sur la passion, la rigueur et la proximité humaine. Opticienne, optométriste et contactologue, elle a su allier science et esthétique dans sa pratique, jusqu’à créer Vision For All, un espace où chaque client est accompagné avec attention, professionnalisme et bienveillance. Lopticomaroc.com : Bonjour Jihane, pouvez-vous nous parler de votre parcours? Jihane Firdaoussi : Bonjour, avec plaisir. Je suis opticienne, optométriste et contactologue diplômée de Bruxelles, où j’ai également exercé pendant plusieurs années avant de revenir au Maroc. Cette expérience à l’étranger m’a énormément apporté, tant sur le plan technique qu’humain.À mon retour, j’ai intégré Nikon Maroc en tant que directrice qualité et formation, un poste qui m’a permis de transmettre mon savoir-faire et de contribuer à l’amélioration des standards du métier. J’ai ensuite occupé le poste de responsable au sein d’une grande clinique ophtalmologique à Casablanca, où j’ai travaillé en étroite collaboration avec des ophtalmologistes sur des cas complexes de réfraction et d’adaptation de lentilles de contact.Ces expériences m’ont donné une vision complète du métier, et c’est ce qui m’a encouragé à fonder mon propre cabinet, Vision For All, un espace dédié à la santé visuelle, à la qualité de service et à l’esthétique. Pour moi, l’optique est avant tout un métier de précision, de rigueur et de cœur. Lopticomaroc.com : Qu’est-ce qui vous a inspirée à choisir ce métier ? Jihane Firdaoussi : Tout a commencé très tôt. J’avais à peine 12 ans lorsque, pendant les vacances scolaires, j’ai accompagné ma cousine — qui était déjà opticienne — dans son cabinet. J’ai été fascinée par son travail, par la minutie de ses gestes et par le contact humain qu’elle avait avec ses clients. J’aimais observer comment elle redonnait confiance à une personne simplement en lui offrant une vision claire et une belle monture. À cet âge-là, j’ai su que c’était ce que je voulais faire. J’ai décidé de tout mettre en œuvre pour devenir, moi aussi, opticienne. Lopticomaroc.com : Comment imaginez-vous l’avenir de l’optique au Maroc ? Jihane Firdaoussi : Je suis très optimiste. L’optique au Maroc a énormément évolué ces dernières années, et je pense que l’avenir sera encore plus prometteur. L’opticien marocain de demain sera à la fois technicien, conseiller en santé visuelle et ambassadeur du style. Nous devons investir davantage dans la formation continue, l’innovation et la communication pour renforcer la confiance du public. L’avenir passera aussi par la digitalisation et par une meilleure sensibilisation du grand public à l’importance de la santé visuelle. Lopticomaroc.com : Quel conseil donneriez-vous à un jeune opticien qui débute ? Jihane Firdaoussi : Je lui dirais avant tout : soyez passionné. L’optique est un métier magnifique, mais il demande beaucoup de patience, de rigueur et d’écoute. Il faut aimer apprendre, se remettre en question et rester curieux. Le monde de la vision évolue vite, et chaque jour est une nouvelle opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau. Et surtout, n’oubliez jamais que derrière chaque paire de lunettes, il y a une personne, une histoire, un besoin particulier. Lopticomaroc.com : Pouvez-vous partager avec nous une situation difficile que vous avez réussi à surmonter dans votre parcours ? Jihane Firdaoussi : La première grande épreuve de ma carrière a été l’ouverture de mon tout premier cabinet à Bruxelles. C’était ma première expérience entrepreneuriale, et gérer seule un business dans un pays étranger n’a pas été évident. Il fallait à la fois assurer la partie technique, administrative et commerciale. Cette période m’a énormément appris sur la gestion, la responsabilité et la persévérance.Quelques années plus tard, une nouvelle aventure a commencé avec Vision For All au Maroc. Là encore, les débuts n’ont pas été simples : il fallait se démarquer, bâtir une réputation, instaurer une relation de confiance avec les clients et s’adapter à un marché différent. Mais cette expérience m’a permis de confirmer que, lorsqu’on croit en son projet et qu’on reste fidèle à ses valeurs, les résultats finissent toujours par suivre. Aujourd’hui, je regarde ces défis comme des étapes nécessaires qui m’ont rendue plus forte et plus accomplie. Lopticomaroc.com : Et si vous deviez partager une idée pour innover dans le domaine de l’optique au Maroc ? Jihane Firdaoussi : Je crois profondément à la vulgarisation et à l’éducation visuelle digitale. Les réseaux sociaux sont un outil formidable pour sensibiliser le public à la santé visuelle, à la prévention et à la qualité des verres. En partageant des vidéos éducatives, des conseils simples et accessibles, on peut toucher un large public et valoriser notre métier. C’est aussi une belle manière d’humaniser la profession et de créer une relation de proximité avec les patients. Lopticomaroc.com : Un dernier mot pour nos lecteurs ? Jihane Firdaoussi : Je dirais simplement que la vue est un trésor. Et derrière chaque paire de lunettes, il y a un professionnel passionné qui veille à préserver ce trésor. J’espère que les jeunes générations d’opticiens continueront à faire évoluer ce beau métier avec amour, éthique et innovation.

Read More »

Entretien avec Mourad Ben LAHMAM, opticien optométriste & Orthoptiste et fondateur de “Lunettes en 15 minutes”

Cliquez sur ce lien : https://www.facebook.com/share/v/1AE81jz2Xt Présentation LOPTICOMAROC : Bonjour Mourad Ben Lahmam, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?Mourad Ben Lahmam : Bien sûr. Je suis opticien, optométriste, orthoptiste et contactologue, avec plus de 12 ans d’expérience dans le domaine de la santé visuelle. Actuellement, je suis le Fondateur et Directeur de l’entreprise “Lunettes en 15 minutes“, et également créateur de la marque déposée “Presbyta” au Maroc. L’état du secteur de l’optique au Maroc LOPTICOMAROC : Comment décririez-vous la situation actuelle du secteur de l’optique au Maroc ?Mourad Ben Lahmam : Aujourd’hui, le secteur oscille entre le formel et l’informel. Chaque mois, de nouveaux établissements ouvrent, avec ou sans autorisation, ce qui crée un désordre qui nuit à l’image de la profession. Par ailleurs, le nombre de nouveaux diplômés ne correspond pas forcément aux besoins réels du marché.Un autre problème majeur concerne l’inflation des factures. Les clients perçoivent cette pratique comme un droit, alors qu’elle est en réalité illégale. Malheureusement, les autorités ne réagissent pas toujours favorablement aux plaintes déposées par le Syndicat des opticiens. Il faut aussi souligner la responsabilité des fournisseurs et des opticiens eux-mêmes, qui ne respectent pas toujours la déontologie de notre noble métier. La formation continue dans le secteur LOPTICOMAROC : Quelle est votre opinion sur la formation continue des opticiens au Maroc ?Mourad Ben Lahmam : C’est un véritable problème. Plus de 90 % des opticiens marocains ne s’engagent pas dans une formation continue. Prenons l’exemple du centre de formation de Monsieur Nafiss à Rabat, le seul centre du pays offrant des formations en optométrie, contactologie et basse vision : malgré la présence de plus de 4 000 opticiens au Maroc, ce centre ne reçoit pas plus de 10 inscriptions par an !Même lorsqu’il y a des formations gratuites ou organisées par le syndicat durant le Salon de l’optique, le taux de participation reste très faible. Cela montre un manque de volonté de certains professionnels à se perfectionner et à améliorer la qualité du service offert aux patients. L’avenir de la profession LOPTICOMAROC : Êtes-vous optimiste quant à l’avenir de la profession ?Mourad Ben Lahmam : Oui, malgré les difficultés, je reste optimiste. La publication de la loi 45-13 dans le Journal officiel est une avancée majeure. Une fois appliquée sur le terrain, elle permettra de redonner à notre métier son statut de profession paramédicale, garantissant des services de qualité aux citoyens marocains. L’éthique et la qualité du service LOPTICOMAROC : Quels sont, selon vous, les principes fondamentaux à promouvoir dans le secteur ?Mourad Ben Lahmam: Je souhaite contribuer à un environnement professionnel éthique, respectueux et inspirant. L’engagement envers la qualité, la transparence et le service aux autres doit être au cœur de chaque initiative. Cela nécessite une prise de conscience collective et une volonté d’élever les standards de la profession. Le rôle de la franchise dans l’évolution du secteur LOPTICOMAROC : Vous évoquez souvent la franchise comme un levier de structuration du marché. Pourquoi ?Mourad Ben Lahmam : Je pense que la franchise peut jouer un rôle clé dans la lutte contre l’informel et le désordre qui règne actuellement. Elle permettrait d’offrir aux citoyens des produits et services conformes aux standards internationaux, tout en maintenant des prix compétitifs.De plus, la franchise représente une opportunité pour les opticiens souhaitant développer leurs compétences et leur savoir-faire. Cela leur permettrait d’être plus compétitifs et de mieux répondre aux attentes du marché.LOPTICOMAROC : Merci pour cet échange passionnant.Mourad Ben Lahmam: Merci à vous ! J’espère que cela contribuera à sensibiliser les professionnels et les autorités sur les défis et les opportunités de notre secteur.

Read More »

Entretien exclusif avec Mohammad El IMANE ( Président de l’Association Professionnelle des Ocularistes au Maroc)

Mohammed EL IMANE Président de l’Association Professionnelle des Ocularistes au Maroc L’invité : Mohammed EL IMANE, Oculariste-Epithésiste au secteur libéral, possède et exploite un laboratoire privé de réhabilitation prothétique oculaire : le laboratoire liman d’appareillage oculaire. Titulaire du : Consacre ses activités à « la Contribution au développement de l’ocularisterie, selon les meilleurs standards » : L’évolution de la profession d’oculariste : Formation, réglementation et perspectives d’avenir Etat des lieux ? La profession d’oculariste, bien que méconnue, joue un rôle essentiel dans la réhabilitation prothétique oculaire. Elle exige non seulement des compétences scientifiques et techniques pointues, mais aussi une forte dimension humaine, centrée sur le bien-être des patients. Cependant, cette profession demeure inégalement reconnue à travers le monde, tant sur le plan de la formation que de la réglementation. Etablir un état des lieux revient, à mon sens, à aborder une réflexion sur l’état actuel de l’ocularisterie, les défis auxquels elle fait face, et les perspectives d’évolution nécessaires pour harmoniser les pratiques à l’échelle internationale. La formation en ocularisterie ? Aujourd’hui, la formation et le statut juridique des ocularistes varient considérablement d’un pays à l’autre. Généralement, les ocularistes sont reconnus comme des professionnels de santé à part entière, avec des parcours de formation bien établis. Plusieurs instituts renommés à travers le monde offrent des formations spécialisées en ocularisterie, contribuant ainsi à l’élévation des standards de la profession. Parmi eux : Quant à la formation au Maroc, l’association professionnelle des ocularistes du Maroc a entrepris, depuis 2018, des initiatives pour structurer cet aspect. Ces démarches incluent des collaborations avec des associations professionnelles internationales et des institutions éducatives. L’objectif principal est de créer un cadre de formation formel, aligné sur les standards internationaux, afin de garantir un niveau de compétence homogène et reconnu. Il est à noter que La mise en place d’une formation reconnue au niveau national permettrait non seulement de professionnaliser davantage cette discipline, mais aussi d’assurer un meilleur service aux patients ayant besoin de prothèses oculaires. Ainsi, l’un des objectifs principaux de l’association reste l’harmonisation des programmes de formation à travers le monde, afin de garantir un niveau de compétence homogène. Je signale que des référentiels de compétences, tels que le Cadre de compétences en réadaptation, établi par l’OMS, la structure de la Classification internationale type des professions (CITP-08)…, peuvent servir de base pour développer des programmes de formation adaptés aux réalités locales tout en répondant aux standards internationaux. Qu’en est-il de la reconnaissance de la profession au Maroc ? La réglementation de la profession d’oculariste est également cruciale pour assurer la qualité des soins et la sécurité des patients. Dans certains pays, des lois spécifiques encadrent l’exercice de cette profession, comme c’est le cas aux États-Unis, en France en Afrique du Sud… Cependant, dans d’autres pays, ce cadre réglementaire fait défaut, et la profession est souvent régie, au mieux, par les lois relatives aux dispositifs médicaux, ce qui ne répond pas entièrement aux besoins spécifiques de l’exercice de la profession. Vision pour l’avenir ? Pour que la profession d’oculariste puisse évoluer et être reconnue à sa juste valeur, il est essentiel de travailler sur plusieurs fronts : l’amélioration et l’harmonisation de la formation, l’adoption de réglementations spécifiques, et la promotion d’une vision claire et partagée de la profession. La mise en place de réseaux de collaboration internationale, ainsi que le développement de normes communes, sont autant de pistes à explorer. En conclusion, Le développement de la formation en ocularisterie au Maroc est à un tournant décisif. Les initiatives privées, bien qu’essentielles, doivent être soutenues par une reconnaissance officielle et un cadre de formation structuré. L’avenir de cette profession au Maroc dépendra de la capacité des acteurs locaux et internationaux à collaborer pour mettre en place une formation de qualité, reconnue par les autorités compétentes, en vue de « Contribuer au développement de l’ocularisterie, selon les meilleurs standards ». ILLUSTRATIONS : Fig.1 : Prothèse Oculaire Source : liman.ma Fig.2 : Verre scléral Source : liman.ma Fig.3 : Lentille prothétique

Read More »

Entretien Exclusif avec le Président de l’AMO( Association Marocaine des Opticiens) Monsieur Habib RAICH

l’AMO( Association Marocaine des Opticiens ) compte parmi ses activités la formation continue des opticiens. La formation continue est le mode d’apprentissage proposé aux opticiens comme aux futurs opticiens en vue d’améliorer leurs compétences ou d’acquérir de nouvelles connaissances professionnelles. Monsieur Habib RAICH , Président de l’AMO est un Opticien diplômé d’état ( université caddi ayyad marrakech) et Formateur en optique . A à son actif 24 ans d’expérience. Monsieur Habib RAICH a eu l’amabilité de nous accorder un entretien exclusif avec cinq questions : LOM: Parlez nous brièvement des objectifs de l’AMO? H.R:Date de création 16 mai 2015. Objectif : encadré les jeunes opticiens , management de l’optique de demain via la formation continue. LOM: Comment s’organisent les activités de l’AMO? H.R: Les activités de L’ AMO s’effectuent par l’engagement de tous les membres de l’association depuis sa création, et par cette occasion je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à notre réussite. LOM: Quels sont vos fidèles partenaires? H.R: nos partenaires actuels sont: *INDO Maroc *Association ADDIAA pour le service de la vue. *Association Lueur de vision. *Cité d’innovation souss massa *Chambre de commerce et d’industrie et services sous massa *ENCG Agadir.. Sans oublier nos sponsors ( multilens, ab lens ,souss lens,optifak,si vision ,force optique ). LOM:Quelles sont les TOP réalisations et activités de l’AMO envers les opticiens? H.R: Pour l’AMO on a 3 produits principaux AMO Academy ( optic days , plod, formation continue et atelier pratique ). AMO Social ( caravane lunettes et sensibilisation ,dons socials…) AMO Family ( loisirs, voyage organisé….) LOM:Que conseillez vous aux anciens et futurs opticiens ? H.B: Soyons unis et Solidaires. Dans cette vision d’union et solidarité L’AMO a signé jusqu’à présent deux partenariats, la première c’était en 2017 avec le syndicat professionnel nationale des opticiens du Maroc et la SMOP. La deuxième en 2023 avec l’UPO et Moroccan Association For Visuel Care.

Read More »

Abdelatif Raouak

Expert reconnu dans le domaine de l'optique au Maroc, avec plus de 20 ans d'experience dans le domaine.

Comment je peux vous aider?

We Provide Physiotherapy Recovery from pains.

Chirokind & Rehabilitation Clinic focuses on maintaining health for people of all ages, helping patients pain and prevent disease.

Conatct Us

Newsletter Subscription