La distribution est une variable incontournable du mix marketing. C’est elle qui va déterminer les conditions optimales dans lesquelles le produit sera acheminé depuis le producteur jusqu’au consommateur final.
Les contrats de licence se multiplient tandis que des innovations ont lieu sur le marché des verres pour rendre le port de lunettes moins contraignant. Du côté de la distribution, une structuration de la profession s’opère. Face à la montée des chaînes spécialisées aux concepts novateurs, s’appuyant sur les services à la clientèle (libre-service, large assortiment, délais de montage très réduits), les opticiens indépendants sont contraints de se regrouper sous une enseigne ou d’adhérer à une centrale d’achat pour obtenir des conditions avantageuses. Ces phénomènes annoncent donc une reconfiguration du secteur qui suscite de nombreuses interrogations.
D’importants changements ont été constatés dans la distribution avec une forte tendance au regroupement des indépendants.Nombreux opticiens se répartissent en plusieurs modes de distribution :
Les groupements coopératifs: Optic 2000, Krys, Visual, Atol
Les franchises ou succursales: Grand Optical, Optical Center, Alain Afflelou, Lissac, Lynx Optique, Générale d’Optique, Optique Carrefour et Tati Optique
Les indépendants: appartenant pour certains à des centrales d’achat
Les caractéristiques du point de vente moyen sont:
Surface: 60 m²
CA: 4.000. 000 Dh ( Franchise au Maroc )
Les chaînes spécialisées gagnent des parts de marché ; elles ont tendance à améliorer les conditions de vente (visibilité, choix), proposer des services en terme de gain de temps, et mettent en places des campagnes de communication importantes. Cette offensive permet d’accroître les volumes de vente sur le marché et fournit des débouchés adaptés aux marques du haut de gamme.
Les distributeurs ont pris plusieurs initiatives pour capter la croissance sur le marché de l’optique – lunetterie. Les axes stratégiques suivants devraient se renforcer au cours des prochaines années:
Une augmentation des budgets de recherche et développement, de marketing, de communication et de référencement en magasin pour proposer des produits innovants et intensifier le rythme des collections
La poursuite de signatures de contrats de licence avec des marques de créateurs, de mode, de sport
Une disparition progressive des détaillants indépendants au profit des enseignes spécialisées
Une concentration entre fabricants de lunettes pour atteindre une taille critique et renforcer la profitabilité grâce à des économies d’échelle
Une prise de parts de marché par la grande distribution, en raison d’une stratégie de qui allie prix compétitifs et services à la clientèle.