Les 40 Raouakiennes pour Interpréter une ordonnance ophtalmique-A1-Les géométries(2023)

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Les cinq règles d’or

5 règles d’or sont nécessaires avant de conseiller tel ou tel verre ou telle ou telle monture.

1- Cornée transparente

2- Paupières s’ouvrent et se ferment facilement

3- La pupille doit être noire

4- La sclère  doit être blanche

5- Vision nette

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Les différentes géométries du verre optique

En optique ophtalmique, chaque géométrie du verre correspond à un besoin bien particulier pour le porteur des lunettes. En effet il existe 3 géométries à savoir : Les verres uni focaux ; Les verres bifocaux, les verres progressifs.
Verre bifocal

Dans un verre bifocal, une sphère de vision de loin de grand rayon et une sphère de vision de près de petit rayon sont juxtaposées et reliées par une simple marche qui crée une ligne de séparation visible (figure 1).
La figure 3b représente un sujet dont l’amplitude d’accommodation restante est de 1.50 D et porte un verre bifocal d’addition 2.00 D : on y remarquera l’absence de champ de vision à distance intermédiaire entre 50 cm et 67 cm.



Verre unifocal

La surface d’un verre unifocal consiste en une sphère de rayon approprié générant une correction pour la vision de près seulement (figure 2).
Puisque le verre focalise l’oeil au près, la vision est floue dès que le porteur lève les yeux pour regarder de loin.
De plus, ce verre n’offre pas de correction spécifique pour la vision intermédiaire dont le porteur ne profitera que tant que son amplitude d’accommodation sera suffisante .

Verre progressif

Un verre progressif est un verre dont la puissance augmente de manière continue entre le haut et le bas, entre une zone supérieure destinée à la vision de loin et une zone inférieure destinée à la vision de près.
Cette progression est obtenue par une variation continue de la courbure du verre.
Comparons-en le principe de conception avec celui des verres unifocaux et bifocaux.

Dans un verre progressif, la courbure augmente de manière continue entre la zone de vision de loin et la zone de vision de près offrant une vision nette à toutes les distances intermédiaires.
Elle est obtenue par une succession de courbes horizontales qui s’échelonnent, sans séparation visible, depuis la zone supérieure de vision de loin jusqu’à la zone inférieure de vision de près en passant par une zone intermédiaire (figure 3).
Le porteur bénéficie ainsi d’une vision continue depuis le loin jusqu’au prés.
Les verres progressifs ont aussi un dérivé à savoir les verres dégressifs, appelé aussi verres à profondeur de champs ou verres de proximité.
Ils ont pour but de corriger en priorité la vision de près (ou parfois la vision intermédiaire) avec une puissance dégressive vers le haut du verre.
Le produit a généralement une dégression fixe de 0.75, 1.25 ou 1.50 dioptrie selon le produit.

Prochain article : Les surfaces des verres ophtalmiques

Bifocal :

Figure 1

Unifocal :

Figure 2

Progressif:

Figure 3


N.B: Certains spécialistes parlent de géométrie dans le cadre des verres progressifs pour définir les caractéristiques optiques données par la surface du verre (zones d’astigmatisme, longueur du couloir de progression,…).

On parle aussi de géométrie personnalisée:

La technologie Freeform permet d’adapter la surface optique des verres pour de prendre en compte de nombreux paramètres du porteur :

  • La position portée (POW Position Of Wear), c’est à dire la distance verre-oeil, l’angle pantoscopique,… etc.
  • Le diamètre de la pupille en fonction de l’âge,…
  • Le style de vie du porteur (pour privilégier la vision de loin s’il est plutôt sportif, ou la vision de près s’il est plutôt sédentaire,… etc).

Les verres mi-distance OU Dégressifs

Les verres mi-distance, dits aussi « intermédiaires », sont idéaux pour les presbytes débutants qui n’ont pas d’autres défauts de vision. Ils peuvent aussi être très utiles en équipement d’appoint pour les porteurs de progressifs. Ces verres disposent d’une large plage de vision qui va de la zone de lecture jusqu’à 1,50 m environ, très utile dans certaines situations de la vie courante lorsqu’une correction intermédiaire est nécessaire (pour les activités manuelles ou au bureau pour travailler successivement sur un écran, sur un dossier et avec un collègue, par exemple). Au-delà, ils seront totalement inefficaces et peuvent entraîner des sensations de vertige ou des erreurs d’appréciation des distances. Attention : le rapport entre la correction intermédiaire et la correction de la vision de près est limité, ce qui diminue l’intérêt de ces verres dans le cas de forte presbytie. Dans tous les cas, faites un essai devant un écran chez votre opticien pour vérifier la bonne adéquation à votre vue.

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