Aujourd’hui, le métier d’opticien au Maroc n’a plus rien à voir avec celui d’autrefois. Oubliez l’image de l’artisan qui proposait en magasin de véritables prothèses oculaires dont la seule fonction était de corriger. Comme bon nombre d’autres secteurs d’activité, l’optique, qui se situe à mi-chemin entre la santé et le commerce, a connu de profondes mutations avec les changements de l’économie mondiale. Par exemple, tout comme le petit épicier de quartier, l’opticien a vu l’apparition des grandes enseignes de distribution . Autre changement de poids : l’arrivée sur le marché des montures des grandes griffes de la couture qui ont fait basculer les lunettes, d’abord solaires et maintenant de vue, dans la sphère des accessoires de mode. Dans le domaine de la santé, les technologies ont aussi énormément progressé. Les verres proposés aujourd’hui sont beaucoup plus techniques que ceux du passé. Sans oublier les syndicats composer de jeune opticiens (le Printemps des opticiens) qui ne cesse de se développer dans presque chaque ville du Royaume. L’informatisation a aussi fait son entrée dans les magasins, notamment les logiciels de gestion des stocks , comptabilité, gestion des clients etc.. L’opticien, qui était auparavant un artisan, a donc dû intégrer de nouvelles compétences : dans un premier temps dans le domaine de la gestion du magasin, du marketing et du commerce, par la suite dans la mode, les tendances, le visagisme.
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RAOUAK
